ATTERRISSAGE DE LA NAVETTE

L'étage orbital de la navette décolle comme une fusée, mais atterrit sur une piste comme un avion ordinaire,

 Son retour se faisant sans énergie. Le plus ancien terrain d'atterrissage de la navette est la piste du Centre Spatial Kennedy, à quelques kilomètres des aires de lancement.

ATTERRISSAGE

 Base de l'armée de l'air d'Edwards dans le désert Mojave, en Californie, où Cap Canaveral, Banjul en Gambie, Saragosse en Espagne.....

  Quand les étages orbitaux n'atterrissent pas sur le site Kennedy, on doit les ramener sur un transporteur Boeing 747 spécialement modifié. Les préparatifs du retour depuis l'orbite vers la terre s'ouvrent par le retournement de la navette vers l'arrière à l'aide des propulseurs du RCS (Reaction Control System : système de contrôle à réaction).

 La mise-à-feu des moteurs de l'OMS (réduit la vitesse de l'étage orbital et le fait tomber de son orbite. Après cela, nouvelle manœuvre pour retourner l'étage orbital vers l'avant et pénétration dans l'atmosphère environ 45 minutes plus tard. Le frottement de l'air freine rapidement la descente, provoquant l'échauffement des surfaces externes de l'étage orbital. Les quelque 30 000 tuiles de céramique et autres isolants du système de protection thermique empêche la chaleur de pénétrer dans la coque.

Lorsque les communications reprennent, l'étage orbital vole aérodynamiquement, manœuvrant à l'aide de ses élevons d'ailes et de son gouvernail de queue. Après une série de virages pour couper sa vitesse, il plonge vers la piste avec une vitesse 20 fois plus grande et une pente sept fois plus importante qu'un aérobus. Juste avant de toucher le sol, le pilote relève le nez et abaisse le train à 3 roues. La vitesse est alors d'environ 350 km/h. Une heure et quart environ s'est écoulée depuis la mise-à-feu de décrochage.  C'EST PAS BEAU TOUT CELA