Espace
Des émanations gazeuses auraient lieu à la surface de notre satellite

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40148.htm

Deux scientifiques américains ont récemment publié une étude consacrée à l'activité volcanique de la Lune, censée être inexistante depuis plus de trois milliards d'années. Cette étude porte sur certaines structures observées à la surface de notre satellite et qui pourraient recéler la preuve que des émanations gazeuses ont eu lieu durant les dix derniers millions d'années. Une dépression présenterait ainsi la même répartition d'éjectas que les cratères lunaires les plus récents. La surface au sein de cette structure particulière ne serait pas consécutive d'une explosion magmatique mais plutôt d'une explosion gazeuse qui aurait eu pour conséquence de souffler tous les débris se trouvant à proximité. Les scientifiques ont ainsi identifié près de quatre structures similaires, qui pourraient nécessiter des études plus poussées in situ afin de confirmer leur théorie. Une campagne d'observation pourrait également être menée de façon coordonnée entre des astronomes professionnels et amateurs afin de détecter ces émanations gazeuses, celles-ci devant produire des flashs lumineux et des soulèvements de poussière à la surface de notre satellite.


Le satellite Swift détecte une éruption stellaire gigantesque

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40016.htm

Le satellite Swift de la NASA qui se consacre à l'étude des explosions de supernovas a récemment détecté une éruption stellaire colossale. Celle-ci a eu lieu sur une étoile se trouvant à 135 années lumière de la Terre, l'étoile Pegasus II. L'éruption a dégagé une énergie cent millions de fois plus importante que les phénomènes ayant lieu sur notre Soleil, et équivalente à celle dégagée par l'explosion de cinquante millions de trillions de bombes atomiques (10^18). Cette énergie colossale a conduit à une fausse alerte sur un des instruments de Swift, le Burst Alert Telescope, destiné à détecter les explosions de supernova extrêmement énergétiques. D'après les scientifiques travaillant sur la mission Swift, si cette éruption avait eu lieu sur notre Soleil, elle aurait conduit à des changements climatiques majeurs et à des extinctions massives d'espèces sur la Terre. L'étoile Pegasus II forme un couple stellaire avec un autre astre très proche, et les interactions avec ce compagnon entraînent des vitesses de rotation très élevées, favorisant ces éruptions gigantesques