La Chine met sur orbite son troisième
vaisseau spatial
En présence du chef de l'Etat chinois
Jiang Zemin, Shenzhou III a rejoint son orbite 10
minutes plus tard.
Une série d'équipement destinés à
simuler le métabolisme du corps humain dans l'espace
comprenant de faux astronautes ont été installés à bord du
vaisseau, a déclaré Wang Yongzhi, l'un des concepteurs du
Programme spatial habité chinois, cité par l'agence
officielle chinoise. "Shenzhou III est techniquement
adapté pour des astronautes", a déclaré M. Wang.
"En recueillant toutes ces
importantes données scientifiques, les chercheurs devraient
pouvoir améliorer les systèmes de survie du vaisseau",
a ajouté l'ingénieur.
Des scientifiques de l'Académie chinoise
des sciences ont prévu de réaliser à bord de Shenzhou III
des expériences dans les domaines des sciences de la vie, des
matériaux de l'espace, de l'astronomie depuis l'espace, de la
physique spatiale et de la microgravité, selon Qi Faren, ingénieur
en chef de l'Institut chinois de recherche en technologies
spatiales, également cité par l'agence.
mardi 2 avril 2002, 13h29
Retour sur terre d'un vaisseau
spatial inhabité chinois
PEKIN (AFP) - La Chine a fait un
nouveau pas vers un vol habité dans l'espace en récupérant
un troisième vaisseau spatial inhabité chinois après
une mission "réussie" d'une semaine dans
l'espace, a rapporté l'agence Chine nouvelle.GMT). Le
module orbital devrait continuer à tourner autour de
la terre au cours des prochains mois avant de se désintégrer
dans l'espace.
Une série d'équipements destinés
à simuler le métabolisme du corps humain dans
l'espace comprenant de faux astronautes avaient été
placés à bord du vaisseau, selon des indications
fournies par la presse officielle.
Chine nouvelle a précisé que le
vaisseau avait effectué 108 rotations au total autour
de la Terre et que les scientifiques allaient analyser
toutes les données obtenues par les instruments
installés à bord de Shenzhou III, qui doit être
rapatrié sur Pékin au cours des prochains jours.
Selon des responsables du
programme spatial chinois, cités par Chine nouvelle,
Shenzhou III "est techniquement adapté pour des
astronautes".
La Chine qui ambitionne de
devenir le troisième pays, après l'Union soviétique
et les Etats-Unis, à propulser des hommes dans
l'espace, avait effectué son premier vol inhabité
dans l'espace en novembre 1999. Le vaisseau, baptisé
Shenzhou I avait alors fait 14 fois le tour de la
Terre en 12 heures.
Shenzhou II, lancé en janvier
2001, avait effectué 108 orbites avant de se poser
une semaine plus tard dans le plus grand secret,
donnant à penser aux experts occidentaux que le
vaisseau avait raté sa rentrée dans l'atmosphère.
Des responsables chinois avaient
nié cette version des faits, mais en termes assez
vagues.
Selon Chen Yan, un expert indépendant
du programme spatial chinois, la Chine pourrait tenter
dès l'an prochain d'envoyer un homme dans l'espace.
Si un vol habité réussit, la Chine pourrait mettre
sur pied un laboratoire spatial dans les dix ans qui
viennent, puis envoyer des astronautes sur la lune
d'ici 30 ans, selon M. Chen.
Selon des diplomates occidentaux
à Pékin, le projet de vol habité spatial chinois
est surtout symbolique et destiné à soutenir la
fierté nationale, mais il permet également une série
d'applications militaires alors que le programme est
principalement géré par l'armée chinoise.
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Pékin avait annoncé fin février que le
lancement de Shenzhou III, intialement prévu pour l'année
dernière, avait pris du retard pour des raisons techniques.
La Chine ambitionne de devenir le troisième pays, après
l'Union soviétique et les Etats-Unis, à propulser des hommes
dans l'espace.
"Si Shenzhou III ne bute sur aucun
problème, la Chine pourrait envoyer un homme dans l'espace dès
l'année prochaine", a déclaré à l'AFP Chen Yan, un
expert indépendant du programme spatial chinois.
Si un vol habité réussit,
la Chine essaiera selon lui-même de mettre sur pied un
laboratoire spatial dans les dix ans qui viennent, puis
d'envoyer des astronautes sur la lune d'ici 30 ans, selon M.
Yan.
"Le développement
du programme chinois de vols spatiaux habités ne sera pas
aussi rapide que ceux de l'Union soviétique ou des Etats-Unis,
à cause du manque de moyens financiers", estime cet
expert.
Le programme visant à envoyer des
Chinois dans l'espace remonte à 1992, lorsque Shenzhou I
avait été lancé de la base de Jiuquan le 20 novembre avant
d'atterrir en Mongolie intérieure le lendemain.
Shenzhou II avait été lancé le 10
janvier 2001. Son module de réentrée dans l'atmosphère
avait tourné pendant dix jours autour de la terre, alors
qu'un autre module était resté en orbite pendant neuf mois,
réalisant une série d'expériences avec succès.
Selon des diplomates occidentaux à Pékin,
le projet de vol habité spatial chinois est surtout
symbolique et destiné à soutenir la fierté nationale, mais
il permet également une série d'applications militaires
alors que le programme est principalement géré par l'armée
chinoise.
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