30 111 2002 -CAP CANAVERAL, Floride (Reuters) - Le commandement de la Station spatiale internationale (ISS) est officiellement passé des mains de Valery Korzoune, colonel de l'armée de l'air russe, à celles de l'astronaute Kenneth Bowersox arrivé lundi à bord de la navette américaine Endeavour.

Korzoune et les deux membres de la mission qu'il dirigeait se préparent à regagner la Terre après six mois passés en orbite. Leurs collègues de l'"Expédition Six", le commandant Bowersox, l'astronaute Donald Pettit et le cosmonaute Nikolaï Boudarine resteront eux à bord de l'ISS jusqu'en mars prochain.

Korzoune, qui envisage de mettre fin à sa carrière de cosmonaute l'an prochain, achevait ainsi sa dernière mission. Ce vétéran de la conquête spatiale avait passé 197 jours à bord de la station Mir en 1997. Il se trouvait aux commandes lorsque un incendie s'était déclaré dans un générateur d'oxygène. Ses initiatives avaient permis de prolonger la vie de la station russe.

A bord de l'ISS, il côtoyait depuis juin Peggy Whitson, une scientifique américaine, et l'ingénieur de vol russe Sergueï Trestchev.

"Ce n'est pas très amusant pour nous parce que nous allons quitter notre demeure spatiale", a commenté Korzoune.

Troisième sortie dans l'espace pour les astronautes d'Endeavour 

30 11 2002

 
HOUSTON (Etats-Unis) (AFP) - Deux astronautes de la navette spatiale Endeavour ont entamé samedi une nouvelle sortie dans l'espace consacrée à l'assemblage de nouveaux éléments de la Station spatiale internationale (ISS), selon des images retransmises en direct par la NASA.

Michael Lopez-Alegria et son collègue John Herrington se sont extraits du sas de dépressurisation à 13h25 (heure de Houston, 19H25 GMT) et devaient travailler dans le vide spatial pendant environ six heures et demie.

La principale tâche des deux hommes au cours de cette troisième et dernière sortie de cette mission de onze jours consistait à installer 33 attaches de sécurité (SPD, Spool Positionning Devices) sur les conduites d'ammoniac du système externe de climatisation du complexe orbital. Elles sont destinées à s'assurer que les conduites puissent être déconnectées en cas de surpression.

La sortie a débuté par un incident: le chariot mobile glissant le long des rails de la poutre P1 s'est bloqué à environ un mètre de sa position prévue, empêchant le bras robot Canadarm2 de la station de s'y fixer.

Pendant que son collègue installait les attaches, Herrington s'est ingénié à résoudre le problème, en déployant une antenne qui bloquait le câble ombilical du chariot.

Pendant ce temps, à l'intérieur du complexe orbital, où s'était déroulée vendredi la passation des pouvoir entre l'ancien et le nouvel équipage résident qui restera jusqu'en mars, les astronautes tentaient de trouver l'origine de la panne électrique sur une armoire de recherche, baptisée MSG.

Cette "boîte à gants" très sophistiquée (Microgravity Science Glovebox) est un caisson transparent hermétique comportant des gants manipulateurs sur le devant et les côtés, un peu comme une couveuse. Elle est capable d'opérer dans un environnement à vide ou rempli d'azote.

Mise au point par les Européens pour le compte de la NASA, elle permet de manipuler dans un espace confiné (important en apesanteur) des expériences à caractère contaminant pour l'atmosphère de la station (flammes, fumées, fluides ou particules toxiques).

Troisième sortie dans l'espace réussie pour les astronautes d'Endeavour

 
HOUSTON (Etats-Unis) (AFP) - Deux astronautes de la navette spatiale Endeavour ont accompli samedi une nouvelle sortie dans l'espace consacrée à l'assemblage de nouveaux éléments de la Station spatiale internationale (ISS), selon des images retransmises en direct par la NASA.

Michael Lopez-Alegria et son collègue John Herrington ont regagné le sas de dépressurisation du complexe orbital à 20H25 (heure de Houston, 02H25 GMT dimanche), après avoir passé exactement sept heures harassantes à travailler dans le vide sidéral, à quelque 400 km d'altitude.

Pour cette troisième et dernière sortie de cette mission de onze jours, les deux hommes devaient installer 33 attaches de sécurité (SPD, Spool Positionning Devices) sur les conduites d'ammoniac du système externe de climatisation du complexe orbital. Ces attaches sont destinées à s'assurer que les conduites puissent être déconnectées en cas de surpression.

Le début de la sortie a été marqué par un ennuyeux contretemps: le chariot mobile glissant le long des rails de la poutre P1 s'est bloqué à environ trois mètres de sa position prévue, empêchant le bras robot Canadarm2 de la station de s'y fixer comme prévu.

Pendant que son collègue installait les attaches, Herrington s'est ingénié à résoudre le problème en déployant une antenne qui bloquait le câble ombilical du chariot. Au bout de quatre heures et demie, ses efforts ont été récompensés et le chariot, télécommandé depuis la Terre, s'est finalement décidé à bouger.

Mais les deux astronautes, dont l'un devait s'arrimer par les pieds à l'extrémité du bras robot, ont dû finir d'installer les attaches en "flottaison libre", simplement relié par un filin de sécurité.

L'installation de ces attaches s'est révélée nécessaire après la découverte d'un défaut de conception sur les conduites flexibles du circuit de refroidissement, capable de provoquer un éclatement en cas de surpression.

Les deux hommes ont ensuite fini d'installer divers autres équipements et d'effectuer quelques branchements avant de regagner la station avec une demi-heure de retard sur la durée initiale prévue.

Pendant ce temps, à l'intérieur du complexe orbital, où s'était déroulée vendredi la passation de pouvoir entre l'ancien et le nouvel équipage résident qui restera jusqu'en mars, les astronautes tentaient toujours de trouver l'origine de la panne électrique qui a causé l'arrêt du fonctionnement d'une armoire de recherche baptisée MSG (Microgravity Science GloveBox)


SOURCE  /   YAHOO/  ACTUALITEES  ESPACE