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Rosetta
: départ à nouveau retardé
L'envol de la sonde Rosetta a
été une nouvelle fois retardé vendredi 27 février. Une
prochaine tentative est prévue le 1er ou le 2 mars.
27/02/2004 - L'envol de la fusée
Ariane-5, à partir du Centre spatial guyanais de Kourou, a été
à nouveau retardé vendredi 27 février, à la suite de la découverte
d'un morceau d'isolant qui s'est détaché du lanceur. Déjà, un
premier départ jeudi avait été annulé en raison de vents
violents en altitude. Une troisième tentative est prévue pour le
1er ou le 2 mars prochain, le temps de refixer la tuile d'isolant
qui s'est détachée de la fusée. Rosetta, la sonde de l'Agence
spatiale européenne, doit rencontrer la comète Tchourioumov-Guérassimenko
aux alentours de novembre 2014.
La comète visée décrit une
orbite elliptique autour du Soleil. Au moment de l'atterrissage de
Rosetta, elle se trouvera à environ 675 millions de kilomètres
du Soleil, soit à proximité du point de sa trajectoire le plus
éloigné du Soleil. Le moment de la rencontre n'a pas été laissé
au hasard. En novembre 2014, la comète ne sera qu'un bloc de
glace et de poussière interplanétaire, un mélange à partir
duquel notre système solaire s'est probablement formé, il y a
4,5 milliards d'années. Les astronomes espèrent que la mission
de Rosetta leur permettra de mieux comprendre ce type
d'environnement.
Pour ne pas manquer son
rendez-vous, Rosetta doit impérativement décoller dans les 21
jours suivant la date du 26 février. En dehors de cette plage de
temps, la mission est considérée comme impossible. Rosetta avait
déjà manqué un premier rendez-vous, prévu pour 2012 avec la
comète Wirtanen, à la suite de l'échec d'une version différente
de la fusée Ariane-5, en décembre 2002.
site québec sciences
Catégorie(s) de cet article : Espace,
Technologie
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Phoenix
atterrira à la surface de Mars en 2008 |
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Dans le cadre de son programme Mars exploration, la NASA a
retenu la mission Phoenix parmi quatre concepts de mission
Scout en concurrence. Prévu pour un lancement en 2007 et
une arrivée à la surface de Mars en 2008, Phoenix est
avant tout une mission d'exobiologie d'une durée d'au moins
une année martienne.
Phoenix concentrera ses efforts au-dessus des sites où Mars
Odyssey a détecté de vastes concentrations de glace. Elle
creusera le sol à la recherche d'éléments volatiles
(matières organiques) récemment générés et sera capable
de détecter des formes de 10 nanomètres. Ses instruments
scientifiques lui permettront également d'analyser la roche
et l'atmosphère martiennes.
Note
Les missions Scout sont les précurseurs d'une nouvelle
classe de mission martienne |
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De
nouvelles cartes martiennes |
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La
NASA a acquis suffisamment de données de la répartition de
l'hydrogène sous la surface de Mars pour les reporter sur
un planisphère où figurent les grandes structures et
caractéristiques géologiques de la planète (*),
obtenant ainsi le relevé le plus précis à ce jour des
emplacements susceptibles de renfermer de l'eau.
L'hydrogène étant le constituant essentiel de la molécule
d'eau, sa découverte est synonyme de présence du précieux
liquide vital. Il a été détecté par les spectromètres
à neutrons de la sonde Mars Odyssey au cours d'une année
martienne, soit 687 jours terrestres. Grâce à ces ,
les scientifiques sont maintenant à même d'appréhender la
circulation de l'eau à la surface de la Planète rouge, en
supposant que celle-ci y ait réellement coulé sous forme
liquide dans le passé, ainsi que le laissent présager de
nombreux indices.
En effet, les images des sondes spatiales ont révélé la
présence de vallées sinueuses qui ressemblent aux lits de
nos fleuves asséchés, ainsi que des traces d'écoulements
catastrophiques. Les lits de fleuves, groupés en réseaux,
se retrouvent surtout sur les terrains très anciens de
l'hémisphère Sud. Ils auraient été creusés par un
ruissellement de surface ou par un sapement dû à une
circulation souterraine. Les traces d'écoulement
catastrophiques, plus récentes, ont été laissées par des
inondations titanesques qui ont tout ravagé sur leur
passage.
* La surface de Mars est couverte de volcans, de
cratères d'impact, mais aussi de bassins et de plaines.
Elle est découpée par des vallées, des gorges, des
canyons, des fractures et autres canaux sinueux. Parmi les
régions les plus connues, on citera Valles Marineris,
Olympus Mons, le Dôme de Tharsis et la plaine d'Elysium.
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