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2008
devait être une année faste poUr la COREE DU SUD dans l'Espace
Quand il est question d'activités spatiales en Asie, on fait référence aux
ambitions de ces trois "grands" : la Chine, le Japon et l'Inde. Mais la
Corée du Sud, Tâiwan, la Thâllande et le Vietnam ont leurs propres cartes à
jouer!
Le 8 avril, le vaisseau
Soyouz TMA-12 doit décoller du cosmodrome de Baïkonour
avec, à son bord, les Russes Sergueï `Volkov et Oleg Kononenko, ainsi que le
chercheur sud-coréen Ko San Ce spécialiste en robotique (intelligence
artificielle) chez Samsung deviendra le premier astronaute coréen, avec un
séjour d'une semaine à bord de l'ISS.
UN LANCEUR RUSSO-CORÉEN liquide, des bâtiments d'assemblage, d'intégration
et de contrôle, ainsi qu'une infrastructure pour la fin de cette année,
voire début 2009 L'aménagement se poursuit avec une assistance russe
,sur l'île Oenaro 5 km de collines le long de la côte,aire de lancements
,installations d'essais,bâtiments assemblage ,infrastructure de
contrôle .....
Le lanceur spatial Corée du Sud a planifié le lancement
d'un petit sud-coréen KSIV d'une masse de 127,5 tonnes satellite depuis son
territoire.
CORÉE DU SUD
devrait être une année faste pour la Corée du Sud dans l'espace.
source Espace Magazine mars avril 2008 |
L es performances prévues sont modestes 100kg sur une
orbite entre 300 et 1.500 km, inclinée à 80 à 80 degrés. Le KARI
travaille déjà sur un lanceur plus performant pour 2015, le KSLV-II. Visant
1,5 tonne sur orbite basse, il pourra lancer les satellites d'observation
Kompsat qui font partie de la stratégie spatiale nationale.
À plus long terme, une version
améliorée devrait même lancer une sonde d'exploration lunaire !
PETITS PAS CONCLUANTS
C'est dans les années 1990, en se rendant compte de l'impact des systèmes
spatiaux sur la microélectronique, que Séoul a voulu avoir accès à l'orbite.
Le gouvernement a donc encouragé ses instituts de technologie à miser sur la
coopération internationale afin d'acquérir l'expertise nécessaire.
Le transfert de technologie qui a suivi a permis de fabriquer en Corée
du Sud la copie de KITsat-1, à savoir un KITsat-2 de 47 kg, placé sur orbite
en septembre 1993 par une Ariane.
Avec KITsat-3, un pas technologique de plus est franchi car la conception
devient sud-coréenne. Lancé en mai 1999 par une fusée indienne PSLV, ce
satellite de 107 kg pouvait imager la Terre avec
une résolution de 15 m. En
janvier 2000, l'équipe KITsat a créé la société Satrec Initiative pour
commercialiser produits et services destinés à l'observation de notre
planète. Elle a réussi à vendre des microsatellites à Singapour et à la
Turquie mais aussi des minisatellites à la Malaisie et aux Émirats Arabes
Unis (Dubaisat).
BONDS PLUS IMPORTANTS
Parallèlement, le plan spatial de Séoul prévoit aussi la création de
satellites de télédétection pour l'étude de l'environnement. II s'agit
principalement des Kompsat : Korea Multi-Purpose Satellites. Pour leur
réalisation, le KARI s'est associé à la société américaine TRW aujourd'hui
absorbée par Northrop-Grumman.
Kompsat-1, lancé en décembre 1999, est un minisatellite technologique de 460
kg placé sur orbite héliosynchrone à 685 km d'altitude.
Capable de cartographier le sol avec
une résolution de 6,6 m et de surveiller le milieu marin, il a pu
fonctionner jusqu'au 30 décembre 2007, soit bien au-delà des trois années
prévues.
Sur orbite depuis juillet 2006,
Kompsat-2 (800 kg) a été réalisé avec le support d'EADS Astrium (Toulouse)
et équipé d'une caméra multispectrale de la firme israélienne Elop. Les
images de la Terre ainsi obtenues atteignent 1 m de résolution et sont
commercialisées via la société française SPOT Image (basée aussi à
Toulouse).
Deux nouveaux Kompsat sont en chantier pour des lancements dans les trois
prochaines années. On notera qu'on passera de Kompsat-3 à 5, le chiffre 4
signifiant la mort en coréen (et dans beaucoup de cultures asiatiques). En
2010, Kompsat-5 consistera en un observatoire radar de grande précision
totalisant 1,4 tonne au lancement. Il tirera parti de l'expertise de Thales
Alenia Space dans la technologie SAR (Synthetic Aperture Radar).
En parallèle à ces missions, le KARI et le KAIST privilégient la
microélectronique spatiale avec le programme STSat (Science & Technology
Satellite) qui succède à l'activité KI1sat. Le premier microsatellite,
STSat-1 (100 kg), lancé en septembre 2003, sert à une mission
d'astrophysique. STSat-2, destiné à tester de nouvelles technologies et à
observer le Soleil, doit être envoyé sur orbite basse lors du premier vol du
lanceur national KSLV-I.
que de progrès pour ce Pays
source Espace Magazine mars avril 2008
LES DERNIERES NOUVELLES Les Etats-Unis, l'Australie et le
Canada ont réagi avant même que l'information ne soit totalement confirmée.
Ils ont dénoncé, jeudi 18 janvier, un essai qu'aurait effectué la Chine pour
tester une arme destinée à détruire des satellites. "La mise au point par la
Chine et l'essai de telles armes est contradictoire avec l'esprit de
coopération auquel aspirent nos deux pays dans le domaine de l'espace
civil", a déclaré Gordon Johndroe, porte-parole du Conseil à la sécurité
nationale de la présidence américaine.La Grande-Bretagne, le Japon et la
Corée du Sud doivent également faire part de leur inquiétude auprès de
Pékin, selon un haut responsable de la Maison Blanche, cité par l'AFP.
et les Américains ont joué aussi en février 2008
alors... 0 PARTOUT |
LE Brésil a de bons joueurs ....de satellites
Le Brésil a reçu les premiers signaux du satellite Chine-Brésil,
Cbers-2B, mercredi à 10H39 heures locales (14H39 GMT), a annoncé l'Institut
national des recherches spatiales du Brésil (INPE).
Le satellite, lancé mercredi plus tôt
depuis Taiyuan dans la province chinoise de Shanxi, a envoyé ses premières
images à la station de Cuiaba dans l'Etat brésilien de Mato Grosso.
Cbers-2B est passé au-dessus du Brésil, a
fait savoir l'INPE, ajoutant que les données reçues ont montré que les
systèmes de communications et de télémétrie du satellite fonctionnaient
bien.
Jose Carlos Epiphanio, coordonnateur du
programme de Cbers, a indiqué que d'ici vendredi, le satellite pourrait
envoyer ses premières images, qui seront téléchargées sur l'internet
immédiatement.
Le premier satellite Cbers qui a été lancé
en 1999, était opérationnel jusqu'en 2003. La Chine et le Brésil ont accepté
de lancer Cbers-2B afin d'assurer la continuité des données.
Par ailleurs, les deux pays projettent de
lancer Cbers-3 en 2010 et Cbers-4 en 2013
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