L'organisation météorologique européenne Eumetsat exploite la série des Météosat (qui couvrent l'Europe, l'Afrique et l'Atlantique) depuis 1977. Quatre engins sont aujourd'hui opérationnels. L'Europe lancera par ailleurs deux autres exemplaires de la série Métop, qui constitueront le Système polaire d'Eumetsat.

 

Le parc de satellites météo de la Russie n'est plus guère opérationnel. Le japon possède un satellite géostationnaire, la Chine commence à s'engager dans des projets de satellites météo.

 

 quoi sert un satellite en orbite basse ?

 

Tous les satellites dits "défilants" sont placés sur une orbite située à 800 km environ de la surface de la Terre, passant par les pôles. Cette orbite est héliosynchrone, c'est-à-dire que les satellites traversent l'équateur toujours à la même en effet a l'heure locale solaire.

Les satellites défilants couvrent la totalité du globe, pôles compris, et effectuent 14 tours de Terre par jour. Pour obtenir des données toutes les 6 heures (une périodicité adaptée aux phénomènes météo), ils fonctionnent par couple, avec des passages décalés de 6 heures. Ainsi, Métop, qui aura une orbite descendante du nord vers le sud le matin, sera couplé avec l'américain NOAA18, qui descend l'après-midi.

 

Le grand avantage des satellites défilants est la couverture de régions auparavant peu équipées en moyens météo.

Leur avantage couvrir des zones peu équipées en moyens météo


Un projet de satellites américains, baptisé NPOESS, devrait développer un réseau de stations permettant l'acquisition de données toutes les 15 minutes, mais son coût se révèle prohibitif.

 quoi sert un satellite géostationnaire


Placées à 36000 km d'altitude, soit 45 fois plus loin que les satellites en orbite basse, les satellites géostationnaires ne peuvent voir de très près. Ils fournissent une vue d'ensemble d'une large région du globe, toujours la même, car la période de révolution de leur orbite est exactement égale à la durée de la rotation de la Terre, d'où leur nom de géostationnaire. Ainsi, Météosat 8, centré sur le golfe de Guinée, couvre l'Afrique et l'Europe. Du fait de leur orbite équatoriale, les satellites voient très mal les régions polaires.

Leurs images sont transmises toutes les 15 minutes. Ce sont celles que l'on voit quotidiennement dans le bulletin météo.

Leur rôle est fondamental pour la prévision immédiate : les météorologues observent la situation présente et ce qui va se passer dans l'heure suivante. On aperçoit par exemple très nettement les dépressions porteuses de mauvais temps. Mais on ne peut pas prévoir leur trajectoire pour le lendemain avec les seules images des géostationnaires. Pour cela, il faut faire appel aux données des satellites défilants et aux modèles.

Prévoir le temps modèles et supercalculateurs

La prévision du temps à échéance de quelques heures se fait à partir de toutes les observations disponibles et de la prévision la plus récente possible. Ensuite, pour les prévisions de un à sept jours, les données provenant des satellites et des autres moyens de mesure sont traitées par des modèles de prévision numérique. Les supercalculateurs  SONT CAPABLES  DE TRAITER plusieurs milliards d'opérations à la seconde peuvent résoudre. Ces modèles, "globaux' ou à "aire limitée" (c'est-à-dire centrés sur un pays comme la France), sont constamment améliorés. "La prévision à trois jours actuelle (celle délivrée dans les bulletins) est presque aussi bonne que la prévision à un jour il y a vingt ans", souligne Emmanuel Legrand. Le modèle global utilisé par Météo France a été élaboré par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, situé à Reading (Royaume-Uni), qui le fournit à tous les services de prévision européens.


Les données satellites dépassent désormais en quantité celles fournies par les moyens classiques, comme les bouées océaniques ou les ballons-sondes


Cyclones et tempêtes donnent l'alerte

Les images provenant des satellites géostationnaires sont de première importance dans la détection des ouragans. Les météorologistes les voient en effet se former, ce qui leur permet, en corrélation avec d'autres paramètres comme la température de l'océan, de donner l'alerte. Les modèles classiques entrent ensuite en action pour prévoir leur trajectoire.

L'Organisation météorologique mondiale a réparti les bassins océaniques tropicaux, où se produisent ces phénomènes, en plusieurs centres d'alerte couverts par les satellites géostationnaires : la Réunion (océan Indien), le National Hurricane Center aux États-Unis (Atlantique)

ouragan VINCE 9 10 2005

satellite Météosat 8

Météosat 8 est le premier de la série des satellites Météosat qualifiés du terme de "seconde génération" en raison du renouveau apporté à leur conception. En attente de leur mise en fonctionnement; ces satellites sont d'ailleurs nommés MSG. MSG1 est devenu Météosat 8 lors de sa mise en oeuvre opérationnelle, le 28 janvier 2004.

Météosat 8 est le premier de la série des satellites Météosat qualifiés du terme de "seconde génération" en raison du renouveau apporté à leur conception. En attente de leur mise en fonctionnement; ces satellites sont d'ailleurs nommés MSG. MSG1 est devenu Météosat 8 lors de sa mise en oeuvre opérationnelle, le 28 janvier 2004.

Le satellite Météosat 8 a été mis sur orbite par un lanceur Ariane 5. Tout comme ses prédécesseurs, il est placé sur orbite géostationnaire à 36000 km d'altitude.
L'imagerie  et la répétitivité des informations qu'il délivre depuis sa position au dessus du golfe de Guinée, par 0° de longitude, dépend d'une part de ses
caractéristiques orbitales et d'autre part des caractéristiques du capteur SEVIRI embarqué à bord du satellite.

http://www.educnet.education.fr/orbito/system/meteosat/met2.htm

 

Météosat 8 est constitué de trois sections cylindriques coaxiales. Le cylindre principal est constitué par une structure sur laquelle sont fixés les panneaux photovoltaïques.Du fait de son éloignement de la Terre, Météosat 8 se trouve presque toujours exposé au Soleil (hormis quelques courtes périodes "d'éclipse"), ce qui garantit un fonctionnement optimal du générateur solaire.
Les deux cylindres supérieurs supportent les antennes UHF et bande S.
Sur son orbite, le satellite effectue une rotation constante à 100 tours par minute autour de son axe principal. Ce mouvement contribue à sa stabilisation gyroscopique et joue un rôle dans l'acquisition des images de la Terre en assurant une fonction de balayage Est-Ouest.

 

http://www.educnet.education.fr/orbito/system/meteosat/met21.htm

Les systèmes spatiaux

gsfc.jpg (24372 octets)
Depuis le lancement du satellite Nimbus 7, opérationnel d'octobre 1978 à avril 1993, des instruments de mesure et de cartographie de l'ozone stratosphérique ont été embarqués à bord de différents vecteurs :
  • d'aoùt 1991 à fin 1994 :  Météor-3 - TOMS (Météor-3 est un satellite défilant russe)
  • d' aoùt 1996 à juin 1997 : ADEOS - TOMS (ADEOS est un satellite défilant japonais ; altitude 800 km)
  • de juillet 1996 à maintenant : Earth Probe - TOMS ; (Earth Probe est un satellite défilant américain ; altitude orbitale : 500 km)
  • d'avril 1995 à 2002 : ERS-2 - GOME (Les satellites ERS1 et 2 sont des satellites européens dédiés à l'environnement)
  • de 2002 à maintenant : ENVISAT - SCIAMACHY (Envisat est un gros satellite européen dédié à l'étude de l'environnement et comportant un grand nombre de capteurs).
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  • ommsatf.gif (6010 octets)
     
    Depuis la mise sur orbite du premier satellite d'observation TIROS, en 1960, des dizaines de satellites météorologiques géostationnaires et défilants ont été lancés.

    Les données acquises par ces satellites sont liées aux caractéristiques des capteurs embarqués. Parmi ces données, les images satellitales occupent une place importante et concernent des applications thématiques variées.

    Pour en savoir plus


    Pour en savoir plus sur le satellite ENVISAT.

  • http://www.educnet.education.fr/meteo/atmosph/ozone/html/ozo313.htm
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on revient sur les explications données par un autre site que je vous invite a visiter

Un satellite défilant ne permet l'établissement de liaisons que pendant l'intervalle de temps où il est à la fois visible d'un émetteur et d'un récepteur. Cette durée qui dépend de l'altitude orbitale du satellite (entre 1.000 et 10.000 Km) ne dépasse guère quelques heures par jour.
Le satellite géostationnaire, placé sur une orbite à 35.900 Km de notre planète, a une durée de révolution égale à la période de rotation de la terre, soit 23 h 56 mn. Tournant dans le même sens que la Terre, il peut occuper une position fixe à l'aplomb d'un lieu géographique choisi à l'avance. Avec trois de ces satellites on peut couvrir le globe et assurer en permanence le contact entre deux stations au sol, quelles que soient leurs localisations respectives.

http://www.centraphone.fr/satellite.htm

http://bgi.cnes.fr:8100/cdrom-00b2/////ceos1/satellit/spotsys/spot4/fr/acquisit.htm

http://perso.orange.fr/SMDSM/basedusmdsm_lesservicesradio.htm

http://www.meteo.be/francais/pages/Advertisement/20061020metop-a.fr.html

Jusqu'à présent, les satellites météorologiques européens « METEOSAT » étaient tous des satellites géostationnaires. Les satellites de ce type, en orbite à 36.000 Km d'altitude autour de la Terre, ont une période de révolution de 24 heures et restent donc en permanence au-dessus du même point de l'équateur. S'ils permettent l'observation continue de la même partie du globe terrestre, ils ont l'inconvénient de ne pas observer les régions polaires.

 Les satellites polaires, en défilant au-dessus de la surface du globe, et bien qu'ils ne permettent pas la surveillance continue de l'état de notre atmosphère, ont une orbite beaucoup plus basse (837 km) et ce n'est là qu'un de leurs atouts : une vision plus rapprochée et donc plus précise des phénomènes météorologiques. Mais en outre, ils permettent l'observation de la Terre entière. Si chaque zone est survolée au moins deux fois par jour, les pôles eux sont survolés à chacune de la quinzaine de révolutions quotidiennes.

Enfin, du fait de leur proximité relative avec la Terre leur équipement peut aussi comporter une plus grande variété de senseurs. Certains d'entre eux, dits « actifs », envoient des signaux qui seront analysés après avoir été réfléchis à la surface de la Terre ou sur les nuages et après avoir traversé l'atmosphère lors de leur retour au satellite.

 


Il existe deux catégories bien distinctes de satellites en météorologie : les satellites météorologiques géostationnaires et les satellites météorologiques à défilement , souvent nommés improprement satellites météorologiques défilants . La position d'un satellite géostationnaire paraît fixe aux yeux d'un observateur terrestre, car ces satellites tournent dans le même sens et avec la même vitesse de rotation que la Terre (leur période de révolution sidérale est identique à sa période de rotation, soit 23 h 56 min) ; les satellites géostationnaires décrivent une orbite circulaire dans le plan équatorial vers 35 800 km d'altitude et peuvent ainsi fournir de façon continue des informations couvrant un très vaste zone circulaire, centrée sur un point fixe de l'équateur et s'étendant sur environ 42 % de la surface de la Terre.


 

    La position d'un satellite à défilement, au contraire, paraît variable aux yeux d'un observateur terrestre, car ces satellites tournent sur une orbite quasi circulaire dont l'altitude, fixe, peut être choisie entre 600 et 1 500 km (on parle dans ce cas d' orbite basse , par comparaison avec l'altitude de l'orbite unique des satellites géostationnaires) et dont le plan passe pratiquement par les pôles Nord et Sud ; le mouvement relatif de rotation de la Terre sous l'orbite d'un tel satellite et le déplacement de celui-ci le long de cette même orbite permettent alors aux capteurs du satellite de recueillir des données à l'intérieur de larges bandes (jusqu'à 3 000 km de distance zonale) qui vont d'un pôle à l'autre et se chevauchent d'un passage au passage suivant, ce qui assure une fourniture biquotidienne d'informations relatives à l'ensemble du globe.

 des autres explications sur ces satellites / voir ce site

http://www.meteo.fr/meteonet/decouvr/a-z/index_d.htm

 


 

ciel et espace 12/2006